1 - Qui sommes
nous ?
Le Président : Michel LEGRAND,
Avocat Général Honoraire près la Cour
d'Appel de
Montpellier.
La Directrice : Véronique
FAVRE-BONTE, Avocate de formation, Formatrice en droit dans
un CFA.
La structure :
Association régie par la loi
française du 01 juillet 1901 déclarée
le 12 décembre 2002 auprès des services de la
Préfecture de l'Hérault.
Les soutiens :
Grâce aux soutiens coordonnés du Conseil Régional de la Région Languedoc-Roussillon, du Conseil Général de l'Hérault, de la Mairie de Montpellier, de la Préfecture de l'Hérault (FIPD), de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) et de la Chambre Départementale des Huissiers de Justice de l'Hérault, l'association SOS JEUNES a pu développer et renforcer son
action en direction des jeunes pour une meilleure intégration
civique et sociale. La citoyenneté juridique acquise ne peut que
faciliter l’intégration.
Ville de Montpellier
Conseil
Général de l'Hérault
Région
Languedoc Roussillon
Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance
Préfecture de l'Hérault (FIPD).
Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE).
Chambre Départementale des Huissiers de Justice de l'Hérault.
Bilan 2012 :
- Concernant les modules d'initiation au monde judiciaire proposés aux établissements scolaires et aux CFA, les animations des expositions «9-13 Questions Justices» et «13-18 Moi Jeune Citoyen » et interventions de
l'association auprès des jeunes : 111 Interventions réalisées dans 16 ETABLISSEMENTS SCOLAIRES auprès de 55 CLASSES, soit environ 1700 ELEVES BENEFICIAIRES :
-
Collège Les PINS 34160 CASTRIES
-
Collège les ESCHOLIERS DE LA MOSSON 34000
MONTPELLIER
-
Collège Vincent Badie 34570 MONTARNAUD
-
Collège Frédéric Mistral 34400 LUNEL
-
Collège Max Rouquette 34725 SAINT ANDRE DE
SANGONIS
-
Collège Louis Germain 34430 SAINT JEAN DE VEDAS
-
Collège Arthur Rimbaud 34080 MONTPELLIER
-
Collège Katia et Maurice Krafft 34500 BEZIERS
-
Lycée des métiers Pierre Mendès France 34060
MONTPELLIER
-
Lycée LOUIS FEUILLADE 34402 LUNEL
-
Lycée Victor HUGO 34401 LUNEL
-
Lycée des métiers Jules FERRY «La colline» 34077
MONTPELLIER
-
Lycée Professionnel Gustave EIFFEL 11000 NARBONNE
-
Lycée DIDEROT 11000 NARBONNE
-
Lycée Professionnel Charles CROS 11870 CARCASSONNE
-
CFA AFT IFTIM 34470 PEROLS
|
Juridictions :
-
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONTPELLIER
-
CONSEIL DES PRUD'HOMMES DE MONTPELLIER
-
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE NARBONNE
-
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BEZIERS
-
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CARCASSONNE
CONSEIL DES PRUD'HOMMES DE NARBONNE
|
Concernant le soutien juridique :
Environ 4000 visites sur notre Site Intenet : sosjeunes.org
Une centaine de questions personnelles nous ont été posées par les jeunes via le site ou lors des interventions des membres.
- Durant l'année scolaire 2012 -2013 notre action a été intégrée dans les AET du Conseil Général de l'Hérault, actions éducatives territoriales proposées aux collèges du département de l'Hérault.
- Le préfecture de l'Hérault nous a sollicité pour intervenir en particulier dans les établissements scolaires des villes du département classée par le gouvernement en Zone de Sécurité Prioritaire. Notre action est désormais référencée sur le site du SGCIPD : www.prevention-delinquance.interieur.gouv.fr dans la rubrique «sur le terrain» dans «la foire aux initiatives».
Eléments d'évaluation :
L'association évalue son dispositif par le nombre d'interventions qu'elle réalise auprès des élèves. Un questionnaire d'évaluation est distribué aux enseignants suite aux interventions. L'ensemble des questions posées par les jeunes attestent de leur manque de connaissances. L'intérêt porté à l'action tant par les élèves que par les enseignants permet d'évaluer les besoins.
Le nombre de demandes d'intervention toujours plus important est un indicateur d'utilité et de qualité.
Objet social :
L'association S.O.S. JEUNES a pour objet social l'aide
juridique et psychologique des adolescents en souffrance, ainsi que la
prévention de la violence auprès des jeunes.
Objectifs :
( Ecouter,
soutenir, conseiller et orienter les jeunes en difficulté.
(
Etablir une communication entre les jeunes, l'éducation
nationale, la justice et le monde judiciaire.
(
Améliorer l'accès au droit et la connaissance
réciproque des institutions.
(
Faciliter l'intégration de la citoyenneté dans le
programme éducatif et assurer
à un haut niveau l'accès à
l'instruction civique
et aux institutions judiciaires en milieu scolaire.
(
Lutter contre la violence scolaire grâce au traitement
informatif et social de la violence.
|
2 - Nos moyens
d'action
( Soutien juridique
gratuit et anonyme :
- Un site Internet permettant aux jeunes de poser en
ligne, gratuitement et anonymement des questions aux
spécialistes du droit de
l'association.
( Modules
d'initiation au monde judiciaire proposés aux
établissements scolaires et aux centres de formation :
L'association S.O.S. JEUNES, à travers son
projet intitulé "Intégrer la justice à
l'éducation", met à la disposition des
établissements scolaires et centres de formation sur simple
demande du Rectorat, des chefs d'établissements ou des
enseignants, ses intervenants spécialisés.
L'opération comporte trois volets :
1 -
Un volet préparatoire :
Une séance menée en classe
consistant à un travail pédagogique
préparatoire dispensé par des intervenants
professionnels du droit : magistrat, avocat et juriste.
Cette séance est axée sur l'initiation et
l'information.
Elle permet de présenter le projet,
d'évaluer la perception de la justice des jeunes et de faire
comprendre le fonctionnement
de la justice (organisation juridictionnelle,
différenciation de la justice civile et pénale,
identification des acteurs de la justice).
2 -
Un volet concrétisation :
La rencontre entre l'élève et le
monde judiciaire.
La confrontation de la théorie à la pratique
grâce à la possibilité offerte aux
jeunes d'assister à une audience correctionnelle, si
possible une affaire complète, constitue une
étape fondamentale de notre intervention. Les palais de
justice étant des lieux solennels, chargés de
symboles et de sens, où les règles de droit sont
rappelées et appliquées selon une
procédure déterminée.
Cette visite permet de réinvestir les
notions déjà vues en cours.
3 - Un
volet interactif :
La séance débat / commentaires
avec un magistrat réalisée
immédiatement après avoir assisté
à l'audience dans une salle du Palais de Justice.
L'objectif de cette séance est de permettre
aux jeunes de s'exprimer "à chaud" sur l'affaire vue, de
livrer leurs impressions, de poser des questions et de
débattre de l'illustration concrète à
laquelle ils ont assisté. Permettre aux jeunes
d'appréhender les difficultés et les enjeux d'une
décision de justice.
Soutien juridique (voir actualités)
|
3 - Charte de
l'association
Article 1 - De la confidentialité et du
secret professionnel
La nature des actions menées par
l'association S.O.S. JEUNES exige que les personnes accueillies
(accueil physique), appelantes (permanences
téléphoniques) ou internautes (questions /
réponses sur Internet) se confient complètement
aux intervenants de l'association, afin que ceux-ci
détiennent toutes les données du
problème.
Il importe que les confidences faites aux intervenants
soient assurées d'un secret inviolable, que les confidents
soient astreints à la discrétion et que le
silence leur soit imposé. Car aucun jeune ne s'adressera
à l'association s'il peut craindre la divulgation d'un
secret confié.
L'article 226-13 du code pénal dispose que
"la révélation d'une information à
caractère secret par une personne qui en est
dépositaire soit par son état ou par profession,
soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est
punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 Euros d'amende."
L'article 226-14 du code pénal
précise que "L'article 226-13 n'est pas applicable dans les
cas ou la loi impose ou autorise la révélation du
secret. En outre, il n'est pas applicable :
1 - A
celui qui informe les autorités judiciaires,
médicales ou administratives de sévices ou
privations dont il a eu connaissance et qui ont
été infligés à un mineur de
moins de quinze ans ou à une personne qui n'est pas en
mesure de se protéger en raison
de son age ou de son état physique ou psychique.
2 -
Au médecin qui, avec l'accord de la victime, porte
à la connaissance du Procureur de la
République les sévices qu'il a
constatés dans
l'exercice de sa profession et qui lui permettent de
présumer que les violences sexuelles de toute nature ont
été commises."
( Le
secret professionnel s'impose à toutes les personnes ayant
une fonction officielle au sein
de l'association
S.O.S. JEUNES, quel que soit leur statut vis à vis de
l'association : bénévoles, salariés
sous
CDI, CDD, contrats aidés. Tout manquement ou
négligence
pourra entrainer des sanctions disciplinaires, outre
d'éventuelles
poursuites civiles ou pénales engagées par la
victime.
( Le
secret professionnel s'impose de la même manière
aux stagiaires, quelle que soit la durée du stage.
( Le
secret couvre toutes les confidences confiées à
un intervenant par la personne qui s'est adressée
à lui, toutes les informations confidentielles dont
l'intervenant aura eu connaissance, tout ce qui aura
été lu, vu, entendu ou compris, ainsi que tous
les faits confidentiels par nature, tels que tous les faits de la vie
privée que les intéressés
désirent ne pas divulguer.
( Le
fait pour une personne d'être accueillie au sein de
l'association S.O.S. JEUNES implique le secret quant à sa
présence : ce renseignement ne peut être
donné sans l'accord préalable de
l'intéressé.
( Le
secret professionnel est opposable à tous, y compris aux
proches, membres de la famille ou amis.
( Le
secret professionnel est général et n'est pas
limité dans le temps.
( Le
secret de celui qui le détient peut céder devant
la nécessité de se défendre contre une
accusation de celui qui le lui a confié à
condition de ne faire état que de ce qui est strictement
nécessaire à la défense personnelle.
( La
communication à un autre intervenant social des informations
concernant des usagers, nécessaires soit à la
continuité d'une prise en charge, soit au fait de contribuer
à la pertinence ou à l'efficacité de
cette prise en charge, ne constitue pas une violation du secret
professionnel mais un secret partagé.
( La
notion de secret partagé ne permet que de transmettre les
éléments strictement nécessaires. Il
convient de s'assurer que l'usager concerné est d'accord
pour cette transmission ou tout au moins qu'il en a
été informé ainsi que des
éventuelles conséquences que pourrait avoir cette
transmission d'information. De plus, il est nécessaire de
s'assurer que les personnes à qui cette transmission est
faite sont soumises au secret professionnel et ont vraiment besoin,
dans l'intérêt de l'usager, de ces informations.
( La
personne décidant de l'opportunité de partager un
secret devra également s'assurer que les
conditions de cette transmission (lieu, modalités)
présentent
toutes les garanties.
( La nature
même de la mission de l'association S.O.S. JEUNES contraint
dans certaines hypothèse à partager les secrets
entre plusieurs personnes : relais entre travailleurs sociaux et
infirmiers, médecins scolaires, psychologues, assistantes
sociales, réunions de synthèses, frappe du
courrier. Les usagers du service doivent être avertis
de cet état de fait et rassurés quant
à la
protection qui leur est due.
(
L'écoute de la souffrance se fera dans le respect de
l'anonymat.
Article 2 - De la gratuité
Aucune participation financière ne sera
demandée aux jeunes en contrepartie des prestations
proposées par l'association.
Article 3 - De la neutralité
Les intervenants ne peuvent prendre parti et porter un
jugement de valeur sur les faits et situations exposés par
les jeunes.
Article 4 - Du respect des principes du service public
de l'Education nationale
A l'occasion des interventions dans les
établissements scolaires, l'association S.O.S. JEUNES
s'engage à respecter les principes qui s'imposent au service
public de l'Education nationale : laïcité et
ouverture à tous.
|